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Pelouses calcaires de Lorry-Mardigny
Les côtes de Lorry et Mardigny, appartiennent à la même formation géologique que les côtes de Moselle dont elles sont séparées par cette rivière, formant ainsi une avant-côte sur la rive
droite. Le sous-sol calcaire filtrant et l'exposition sud ou est de ces côtes sont à l'origine de cette végétation typique de pelouse calcaire, avec une flore et une faune adaptées à des
conditions particulières de sécheresse et de chaleur.
Des richesses naturelles
Les côtes sont une formation caractéristique dans le Bassin Parisien. Elles rythment son relief d'ouest en est. En avant de chaque front de côte, subsistent parfois des buttes-témoins. C'est le
cas de l'avant-côte de Moselle -de Féy au nord à Bouxières-sous-Froidmont au sud- à laquelle appartiennent Lorry et Mardigny, située entre vallée de la Moselle à l'ouest et vallée de la Seille à
l'est. extrait carte IGN 3615
Les sommets des côtes de Lorry et Mardigny approchent les 400 m d'altitude (396 m pour La Côte à Lorry). Elles sont formées de calcaires du Bajocien moyen et inférieur (ère secondaire) avec
des bancs marneux. Elles sont riches en fossiles.
Cette pelouse sèche est un milieu naturel liés aux activités d'élevage. Elle est le résultat de la pâture séculaire par des troupeaux d'ovins, qui ne s'est pas interrompue à
Lorry-Mardigny contrairement à d'autres sites, préservant ainsi un ensemble d'une taille importante, retenu comme Site Natura 2000. En
effet, laissée à l'abandon, un tel milieu évolue vite en friche. Or ces pelouses présentent une flore et une faune particulières, favorisées par cette formation végétale de faible hauteur et
adaptée à un sol très peu profond comme à la chaleur et à la sécheresse pendant la belle saison.
Flore remarquable : une vingtaine d'espèces d'orchidées peuvent être observées du printemps à l'été. A la fin de l'été, on peut découvrir l'Aster amelle, ou Marguerite de la St Michel.
Faune remarquable : parmi les nombreux papillons, on peut noter le Damier de la Succise, le Cuivré des marais et le Flambé ; les Orthoptères sont bien représentés avec en particulier
plusieurs criquets ; au cours de l'été on peut rencontrer la mante religieuse ; parmi les oiseaux, à noter la Pie-grièche écorcheur et l'Alouette lulu ; sont présentes également deux espèces de
chauves-souris : le Grand Rhinolophe et le Petit Rhinolophe.
Cet ensemble, à l'équilibre fragile, a été menacé dans un passé récent et demande un entretien permanent. (Un site protégé)
Cette balade sera l'occasion de découvrir les plaisirs des sorties nocturnes en forêt.
Pour toutes informations complémentaires : 06 14 88 01 46 (Stéphanie)
Date : Mardi 16 juin, 19h00 Lieu :Sentier du souvenir à La Génétouze
(trajet de 5,5 km) Sortie La Génétouze, à partir de la D948. (le sentier est indiqué)
Si vous avez des difficultés à nous trouver, vous pouvez contacter Stéphanie au 06 14 88 01 46
Les serpents (3000 espèces) sont répandus dans toutes les régions chaudes ou tempérées du globe et se sont adaptés à des milieux très diversifiés, depuis le niveau
de la mer jusqu’à 4000m d’altitude. Leur taille varie de moins de 10 cm pour les serpents minutes, à quelques 10 m pour le python réticulé et l’anaconda.
De nombreux contes et mythes ont souvent contribué au massacre de ces reptiles, qui pâtissent en outre, dans la tradition judéo-chrétienne, de l’association avec le
péché et la fourberie; beaucoup d’espèces sont à l’heure actuelle vulnérables ou menacées d’extinction.
ANATOMIE : le corps allongé et cylindrique est dépourvu de pattes et recouvert d’écailles lisses ou
carénées. Les vertèbres sont très nombreuses, au minimum une centaine (certains pythons en ont plus de 400 !).Les organes internes sont allongés, épousant à l’intérieur la forme du corps.
Les serpents ne possèdent ni tympan ni cavité tympanique : ils sont donc sourds. En revanche, ils sont très sensibles aux vibrations.
Les mandibules des serpents ne sont pas soudées mais reliées par un ligament élastique, autorisant une ouverture démesurée de la bouche. Les serpents peuvent ainsi
ingérer des proies beaucoup plus larges qu’eux.
L’œil est recouvert d’une écaille transparente et n’a pas de paupières. Parmi les serpents européens, il permet de distinguer les vipères, à la pupille
verticale, des couleuvres, à la pupille ronde. Aussi les vipères ont la tête recouvertes de petites écailles, dont 2 ou 3 rangées séparent l’œil de la bouche ; en revanche, les couleuvres
possèdent une seule rangée de grandes écailles entre l’œil et la bouche et 9 grandes écailles sur le dessus du crâne.
ALIMENTATION : Tous les serpents sont carnivores. Leur régime alimentaire peut être très varié, ou au
contraire extrêmement spécifique. Les serpents chassent à la traque ou à l’affût. Une fois rejointe, la proie peut être étouffée par constriction avant ingestion (boa, python), envenimée (vipère,
cobra), ou avalée directement (couleuvres).
Les couleuvres :
Les couleuvres (environ 2500 espèces) sont généralement non venimeuses. Les espèces venimeuses sont soit dépourvues de crochets (la salive venimeuse imprègne
la proie mâchonnée par l’animal), soit dotées de crochets situés au fond de la gorge.
On trouve une vingtaine d’espèces en Europe, dont huit sont visibles en France :
La couleuvre de Montpellier est une couleuvre méridionale, le plus grand serpent de France (jusqu’à 2, voire 3 m), et la seule couleuvre qui soit
venimeuse. Elle fréquente les zones sèches ensoleillées, où elle chasse surtout des rongeurs et des reptiles, qu’elle étouffe par constriction. Elle se défend vigoureusement, mais sa morsure est
sans gravité.
La couleuvre à collier et la couleuvre vipérine, inoffensives, sont communes près des cours d’eau. La couleuvre d’Esculape,
au corps étroit généralement gris chamois, atteint 1,8 m. En France, elle est visible dans le centre et dans l’Ouest.
Celle que l’on a pu voir au pied de la héronnière était une couleuvre à collier (photo ci dessus).
Elle est très répandue en Europe ; elle peut atteindre une longueur de 1.5m ; généralement, les femelles sont plus longues que les mâles. Une tache
blanchâtre ou orange orne les deux côtés de la tête de l’animal. Elle vit tout l’été près des étangs, des mares, et des rivières ; en automne, elle va à la recherche d’une cachette pour
l’hiver qu’elle trouve dans des anfractuosités, des terriers de mammifères ou des grottes qu’elle partage souvent avec des compagnons de son espèce ou autres serpents. On peut la voir aussi dans
l’eau où elle nage lentement mais avec endurance, parcourant souvent de grandes distances ; ainsi, on a pu en observer dans la mer à une distance de 23 Km du rivage. Souvent, elle se repose
sur des objets qui flottent, parfois même sur des canards. Cela a engendré, dans certaines régions, la superstition que la couleuvre s’accouple avec le canard, ce qui a conduit des gens
superstitieux à ne pas manger d’œufs de cane. La couleuvre craint l’homme et le fuit. Lorsqu’on l’attrape, elle ne se sert que très rarement de ses dents qui sont très courtes, et sa
mâchoire s’ouvre très peu. Comme défense contre ses ennemis, elle secrète, d’une glande située près du cloaque, un liquide malodorant. Elle se nourrit de divers amphibiens, plus rarement aussi de
petits poissons et de petits mammifères. Les jeunes mangent aussi des insectes.
Entre juillet et août, la femelle dépose entre 6 et 30 œufs sous le feuillage, dans la berge ou dans la mousse près de l’eau ; ces œufs ont une coque élastique
ressemblant à du cuir. Les petits éclosent au bout de 2 mois, plus tôt lorsque le climat est plus clément.
Les vipéridés sont dotés de crochets à venin très spécialisés (mobiles, ils contiennent un canal d’injection du venin, ce qui en fait de véritables
seringues).Une fois le venin inoculé, la proie est lâchée puis suivie à l’odeur. Le venin provoque le plus souvent des nécroses et des hémorragies mortelles.
Vers la fin Août ou au début de Septembre, la femelle donne naissance à des petits ou bien pond des œufs d’où sortent immédiatement les jeunes au nombre de 6
à 20 et qui mesurent entre 9 et 18 cm de long. Dès que la température descend en dessous de 8 degrés, généralement en Octobre, la vipère recherche une cachette dans le sol, dans les
rochers, etc. pour y passer l’hiver. En général, on y trouvera dix individus et parfois davantage. Au printemps, normalement au cours de la deuxième quinzaine d’Avril, elles quittent leur
cachette et fêtent leur noce ; à cette occasion, les mâles se battent, se bousculant et s’aplatissant mutuellement sur le sol, mais sans se faire de mal.
Les vipères, sont des serpents au corps trapu, à la queue courte et à la tête recouverte de petites écailles carénées. Les 7 espèces de vipères européennes (dont 3
connues en France) appartiennent au genre vipera.
La vipère aspic (long 60cm), au museau retroussé caractéristique, fréquente les lieux secs et pierreux du centre et de l’ouest de l’Europe.
La vipère péliade, à museau arrondi est mieux adapté aux climats plus froids : elle est répandue dans une seule partie de l’Europe, jusqu’en
Scandinavie. Ces deux espèces chassent surtout les petits rongeurs.
Ce n’est que lorsqu’on la surprend qu’elle s’enroule, prête à se défendre, et ce n’est que dans cette position qu’elle est dangereuse. Mais même dans ce cas,
il n’y a pas lieu de la craindre outre mesure car elle ne peut élancer son corps que de quelques 30 cm. Sa morsure- à laquelle on s’expose en lui marchant dessus par exemple -est très dangereuse
surtout pour les enfants. Toutefois, répétons le, la vipère n’attaque pas l’homme si elle ne se sent pas menacée.
Eric recommande de s’assurer au préalable que les vipères aient bien lu les mêmes ouvrages qui ont servi à rédiger cet article !
Chez l’homme ces morsures ne sont que très rarement mortelles, et n’entraînent souvent que des troubles bénins, il n’en est pas de même chez les animaux et en
particulier chez le chien, pour lequel l’envenimation a souvent de grandes conséquences. Chez ce dernier, les morsures se localisent essentiellement sur le museau, les membres, les régions
inférieures de l’abdomen, et se produisent à l’occasion d’une promenade au cours de laquelle l’animal débusque ou effraie le serpent. Les accidents ont lieu généralement entre mars et
novembre.
Dans le cas où le propriétaire n’a pas vu le chien se faire mordre les éléments de suspicion sont une douleur intense d’apparition brutale, un œdème chaud très
enduré qui s’étend à partir du point d’inoculation, voire la trace des crochets venimeux sous forme de 2 petits orifices espacés de 6 à 8mm.
Donc si votre chien se fait mordre par une vipère, il faut consulter un vétérinaire, si possible dans l’heure qui suit, sans exciter le chien pour ne pas
accélérer son rythme cardiaque et par là même, la diffusion du poison. La seule chose que vous puissiez faire en prenant le chemin du vétérinaire c’est d’appliquer localement un corps froid
enveloppé dans un linge (eau froide ou plaque de congélation de glacière), cela peut ralentir la diffusion du venin et obtenir un effet anesthésiant.
Le vétérinaire évaluera ensuite l’état général de l’animal et mettra en place les traitements nécessaires pour lutter contre le choc, l’inflammation, les
hémorragies, les surinfections et la douleur.
En fait le venin active ou diminue la coagulation du sang, provoquant des micro caillots ou hémorragies, il digère certains constituants du tissu conjonctif,
favorisant sa propre diffusion ; il détruit les cellules situées autour du point d’inoculation, d’où une réaction inflammatoire douloureuse, il attaque la paroi des petits vaisseaux
sanguins, et augmente leur perméabilité, d’où la formation d’un œdème. Aussi lors de la diffusion de venin des effets généraux sont possibles comme des troubles digestifs, vasculaires et cardio
respiratoires.
A savoir : depuis pas mal d’années maintenant, on ne dispose plus de sérums anti venins.
Sources : Larousse de la Nature (Encyclopédie du Monde Vivant),
Guide pratique ASV (les Urgences chez les carnivores, de Michèle Colin), L’Encyclopédie du chien, Royal Canin, et Faune d’Europe de
Jiri Felix.